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Diaconie
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« Pendant que Jésus priait, l’aspect de son visage changea….. » Luc 9,29
Dans mon ministère d’aumônier des hôpitaux, je vis la grâce de belles rencontres. Vivre une relation, de visage à visage, ce n’est jamais un mouvement spontané… Oui, notre vrai visage peut se trouver caché, voilé, par une maladie, par un handicap, par les artifices de la cosmétique. Notre visage profond peut être invisible à autrui, si la relation est superficielle, distante.
Notre identité peut se trouver limitée, inaccessible, si nous n’arrivons pas à dépasser les masques, l’apparence, la superficialité… C’est dire qu’une relation, de visage à visage, cela se cultive tous les jours. Cela demande du travail, de l’énergie, peut-être par un cheminement avec des connaissances en sciences humaines, sociales ou politiques, pour lever ces verrous qui m’empêchent d’être en relation, de visage à visage, avec mon prochain. Dans une relation de visage à visage se joue une rencontre, une découverte entre deux êtres. Il se joue quelque chose, qui est de l’ordre de la fécondité.
Fécondité, car une vie commune, un vivre ensemble, un travail commun, une espérance commune peuvent advenir, grâce aux artisans de ces rencontres, de visage à visage.
Fécondité, car l’autre visage va révéler en moi, va faire grandir en moi, une autre identité.
Fécondité, car mon visage va révéler en lui, va faire grandir en lui, une autre identité.
Fécondité, car je serai aspiré par ce mouvement qui m’invite à ne pas passer outre, à ne pas détourner le regard, à ne pas fuir la rencontre véritable : de pupille à pupille, de conscience à conscience…
Fécondité, car dans mes rencontres, je vais découvrir l’indescriptible : ces visages multiples de Dieu.
Ce travail, ce dépassement du premier mouvement spontané, qui est celui de l’évitement, du rejet, il n’est pas sans rappeler, pour moi, ce regard de Jésus, omniprésent dans les Évangiles. Ceux que personne ne voit, ceux dont on pense qu’ils sont indignes d’un regard, de la compassion, de la communion avec Dieu, Jésus les regarde et entre dans une relation, un contact ou dans un dialogue. Jésus n’a jamais considéré que certains humains devaient rester « invisibles », qu’un mur-physique, idéologique ou spirituel devait les séparer, ou que le croyant pouvait faire l’économie de la rencontre, de visage à visage.
L’Évangile porte d’innombrables traces de ces rencontres vraies, sans artifice, sans masque. Il dévoile cette Bonne Nouvelle qu’un face à face humain-divin est source de bénédictions. Dans ces rencontres, de visage à visage, chaque humain se découvre, se reconnaît, aimé et relié à Dieu.
Là où nous entrons en relation, là où nous prenons le risque de la relation, de visage à visage, se joue une relation qui a une saveur d’éternité, une saveur d’éternité et de compassion. Et, simultanément, il se joue également un dévoilement conjoint, permanent, de ma propre identité, et de celle de mon prochain. Ces rencontres, de visage à visage, sont bénéfiques, fécondes.
Elles sont à promouvoir, à soutenir, à travailler, à vivre, sans retenue, à la suite de Jésus !
Devenir Visiteur ?
Et si vous étiez appelés à répondre à un appel, à une rencontre, de visage à visage ?
C’est un service des Eglises, au sein du monde hospitalier. Sur Valence, ce service est organisé par l’Eglise protestante Unie de Valence. Il accueille des candidats visiteurs qui sont issus de la grande famille des Eglises protestantes.
Ce service n’est pas réservé à des spécialistes, ou à des pasteurs. Chacun peut y prendre part, et sera accompagné par l’aumônier.
Si vous ressentez un appel, venez en discuter avec l’aumônier de l’hôpital.
Au préalable, parlez-en au pasteur de votre Eglise, et demandez à Dieu son soutien, son accompagnement.
Devenir visiteur s’inscrit dans une démarche de volontariat, après discernement de la commission d’aumônerie hospitalière.
Vous ne serez pas envoyé seul, de chambre en chambre.
Au départ, il y a un accompagnement de trois mois, pour découvrir et comprendre ces temps de rencontres avec les patients.
Il y aura une formation initiale à l’écoute à suivre et une formation permanente d’analyse de la pratique, avec le soutien de professionnels de l’écoute. (2 heures tous les deux mois)
Devenir visiteur s’inscrit dans un engagement à suivre ces formations.
Si vous avez deux ou trois heures à consacrer à ce service, tous les quinze jours, une place vous attend……
Pour devenir visiteur au Centre Hospitalier de Valence, n’hésitez pas à contacter le service par mail : aprotestante@ch-valence.fr
Le service de l’aumônerie protestante des hôpitaux est présent au Centre hospitalier de Valence et à l’hôpital spécialisé Drôme Vivarais.
Roland Laipe, Aumônier des Hôpitaux Valence 2 Rives, rlaumoneriev2r@laposte.net tél. :06 15 54 41 07
« Confinement » : un nom qui s’en fait un depuis un an.
Rappelons-nous toutefois qu’il n’existe pas uniquement depuis l’arrivée du coronavirus, mais qu’il est vécu depuis longtemps quotidiennement par des milliers de gens et parfois pour de longues années…
En milieu carcéral, il y a plein d’humains qui se trouvent soudainement isolés de tous, qui connaissent la distanciation et les barrières pour des périodes plus ou moins longues, et pour qui, une visite, une attention particulière, un simple sourire sont un véritable cadeau qu’on peut leur offrir sans se ruiner.
– Accepter d’intégrer un groupe WhatsApp de soutien dans la prière pour ce ministère spécifique, en me renvoyant vos coordonnées par SMS ou mail en mentionnant votre accord (Mon numéro de téléphone : 06.87.81.55.93)
– Réfléchir et prier à la possibilité pour vous-même de devenir tel un assistant – aumônier qui m’épaulerait dans des cultes en prison.
– Réfléchir à rejoindre l’aumônerie de la prison.
– Recruter autour de vous une personne susceptible d’être en phase avec une des propositions énoncées ci-dessus.
Je ne vous rappellerai pas que le service d’aumônerie est autre chose qu’une fonction de « gentil organisateur », et nécessite de s’intéresser aux gens que Dieu place sur notre route ; vous en avez bien conscience.
Le maître-mot que je me suis fixé pour cette année, je désire le partager avec vous : « DISPONIBILITE » (Il y a de quoi réfléchir, méditer, agir…).
Vous pouvez me contacter à l’adresse mail suivante: marc.rayot@orange.fr
Merci pour votre attention et votre soutien priant !
Fraternellement,
Marc-Etienne Rayot, Aumônier des prisons à Valence
« PARTAGEONS »…….. est une association œcuménique qui réunit l’Église évangélique arménienne, la paroisse bourcaine de l’Eglise protestante unie et la paroisse catholique de Bourg les Valence.
En 2018 l’association PARTAGEONS a aidé à l’épicerie 283 familles soit 721 personnes.
Achats d’appareils d’électroménager 3670€ pour 11 appareils Dons de meubles d’occasion avec participation des bénéficiaires : 185 meubles à 77 familles pour une recette de 2186€ soit en moyenne 12€ le meuble. Les meubles que nous redistribuons nous sont donnés.
Nous récoltons de la literie, des appareils ménagers, des meubles de rangement, des tables, des chaises etc …en bon ou très bon état.
Réception des dons : les vendredi de 9h15 à 11h rue de la liberté à Bourg-lès-Valence.
contacts : Bernard 06 87 13 55 06 ou Michel 06 82 90 26 33
Association loi 1901, à but non lucratif, le Diaconat Protestant a été créé il y a plus de cent ans.
Membre de l’Entraide Protestante, en référence à la déclaration de Foi de l’Église réformée et à l’Évangile, le Diaconat Protestant fonde son action sur un ensemble de valeurs, en lien avec la tradition protestante qui nourrit un esprit de tolérance, d’exigence et de rigueur.
L’association conduit ses missions dans le respect de la laïcité. Sa légitimité est renforcée par la Reconnaissance d’Utilité Publique qui date de 1922. Le conseil d’administration, garant de notre spécificité, veille au bon fonctionnement de l’ensemble du dispositif dans un souci constant de dialogue.
Accéder au site du Diaconat : https://www.diaconat26-07.org